Au titre de l’année 2021, la région Souss-Massa a alloué un montant de 748 millions de dirhams pour mettre en œuvre les projets approuvés par le Conseil régional lors des deux dernières sessions (326 millions de dirhams, la session de…
Le bureau du conseil régional d’Oulmès a tenu une réunion le 15 avril 2021, sous la direction du président du conseil, et en présence des membres du bureau et des directeurs administratifs de la région, pour examiner les points à…
Sur le territoire de la commune, l’habitat prend deux formes. On distingue, d’un côté, deux agglomérations qui sont les centres d’Oulmès et de Tarmilate, et, de l’autre, des logements épars. Ces derniers sont en nombre limité et se répandent dans des zones difficiles à cultiver et dont généralement tirent profit les petits agriculteurs ou les bergers qui ne possèdent pas de terre.
On peut également distinguer deux types de constructions :
Villas | Appartements | Maisons marocaines | Maisons rurales | Logements insalubres | Autres logements |
1.5 % | 0.6 % | 64.4 % | 22.8 % | 9.6 % | 1.1 % |
Source : Recensement de 2014. |
Malgré tout le développement que l’on peut sentir dans le domaine de l’urbanisation, l’habitat le plus répandu est de type « maison marocaine ».
Ancienneté du logement | Moins de 10 ans | Entre 10 et 19 ans | Entre 20 et 49 ans | Plus de 50 ans. |
% | 21.8 % | 25.9 % | 46.6 % | 5.7 % |
Source : Recensement de 2014 |
Il est à noter que la structure immobilière de la commune se compose principalement des propriétés privées et du domaine forestier, tandis que le domaine de l’État et les terres collectives ne représentent qu’un faible pourcentage.
Une telle situation a provoqué des chevauchements entre les règles juridiques et l’ordre coutumier et a causé de nombreux litiges fonciers. Y contribuent, également, l’ancienneté de la plupart des logements, la méconnaissance des lois par les ayants droit, et les difficultés que rencontrent les gens à l’égard de l’agence urbaine, surtout pour prouver la propriété de leurs biens fonciers.
L’importante expansion du logement, produite par l’évolution socio-économique et socioprofessionnelle de la communauté montagnarde, s’est faite au détriment d’autres domaines, surtout ceux destinés à l’agriculture et à l’installation des services réservés aux douars. Ceci a provoqué un déséquilibre au niveau de l’urbanisme, et une hausse en termes de risques liés aux catastrophes naturelles, comme les inondations.