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Le bureau du conseil régional d’Oulmès a tenu une réunion le 15 avril 2021, sous la direction du président du conseil, et en présence des membres du bureau et des directeurs administratifs de la région, pour examiner les points à…
La commune d’Oulmès est située au milieu du Plateau Central, elle est donc le point de rencontre des tribus de « Zemmour » et de « Zayane ». Les aborigènes de la commune appartiennent aux tribus « Ait Oumalou » installées dans les bassins d’Oum Errabia et de la vallée El Abid et les hauteurs adjacentes. Les tribus des Ait Oumalou étaient connues pour leur rejet absolu de l’autorité du Makhzen.
Parmi les habitants de la région, on trouve la tribu des « Ait Amer » qui vivait entre « M’rirt » et « Tandra », qui est la zone d’influence des deux leaders historiques de l’Atlas : « Aqbili » et « Mouha Ou Hammou Zayani ». Selon les données historiques, c’est après la défaite du premier caïd auquel ils étaient alliés, que les « Ait Amer » ont été contraints de fuir et de venir se réfugier dans cette région riche en eau et couverte de forêts. Ils s’y sont installés tout en préservant le système tribal qui était la base de leur unité et de la continuité de leur attitude rebelle contre toute autorité ou influence étrangère.
La création du centre d’Oulmès était un projet du colon français. Le colonisateur s’est rendu compte de l’importance économique de la région et de son emplacement stratégique en tant que point de rencontre de la population, et lieu de diverses activités commerciales. Ce point est très important également pour le contrôle des tribus et pour le maintien de la sécurité. Ce centre « politico-administratif » a été créé dès 1928, non seulement pour les considérations susmentionnées, mais aussi pour exploiter la population locale, intensifier le processus de colonisation et renforcer le contrôle sécuritaire.
Selon certaines sources, la mine « Al-Qrit », située à une dizaine de kilomètres au sud-ouest du centre, est exploitée depuis 1917. L’eau minérale connue sous le nom de « Oulmès » a également été découverte en 1924. D’une manière générale, l’exploitation forestière et minière reste l’une des principales raisons de l’émergence du centre d’Oulmès.
Quant à l’origine du nom, elle fait l’objet de plusieurs avis contradictoires. Cependant, la plus probante reste l’opinion selon laquelle Oulmès est une légère modification du mot amazigh « Almmas » qui signifie : milieu. La région est, d’une part, un point de liaison naturel entre les tribus de « Zemmour » et de « Zayane », et, d’autre part, une zone basse au milieu des montagnes cernant le centre.
Il faut souligner que le caïdat d’Oulmès a été créé immédiatement après l’indépendance – c’est-à-dire depuis 1956 -, et a été divisé en trois communes (Oulmès, Bouqachmir et Ait Ichou) parallèlement à la création de la préfecture de Khemisset en 1973. Le cercle d’Oulmès est aujourd’hui composé de trois communes (Oulmès, Tiddas et Maaziz) et fait partie du territoire de Khemisset, l’une des provinces de la région de Rabat-Salé-Kénitra.
Il est à noter que la commune d’Oulmès a été créée en vertu du décret royal n° 2-73-416 du 4 août 1973, correspondant au 4 Rajab 1393, la même année de l’annonce de la création de la préfecture de Khemisset, avec la publication du Dahir du 13 août 1973.